Présentée par La France Insoumise, soutenue par la Parti Communiste Français, Elsa
Touré est candidate à la départementale partielle organisée dans le canton de Corbeil-Essonnes,
Echarcon, Lisses et Villabé. « Rassemblés, nous pouvons gagner, nous pouvons résister »,
assure-t-elle.
Chargée de mission dans un collectivité territoriale, présidente de l’association
« Le Printemps de Corbeil-Essonnes », Elsa Touré, 28 ans, est candidate à la succession
de Serge Dassault au Conseil Départemental. Aux côté de Frédéric Bourges, son suppléant,
elle veut profiter de cette élection partielle qui se jouera les 1er et 8 juillet
2018 pour « sanctionner Emmanuel Macron et ses relais locaux LaREM ». Présentée par
La France Insoumise (FI), soutenue par le Parti Communiste Français (PCF), cette
candidature est l’occasion de dénoncer « les cadeaux fiscaux faits aux plus aisés,
la hausse de la CSG, le blocage des salaires et des pensions ». « Ils serrent la
vis à tous nos services publics et à tous leurs personnels. Ils cassent nos hôpitaux
de proximité, abîment le logement social, brisent les services postaux ou encore
la SNCF », déplore Elsa Touré. « Partout on manque de moyens humains et financiers.
Pourtant, Macron veut encore supprimer 120.000 emplois publics comme il a déjà liquidé
225.000 emplois aidés qui étaient si utiles pour les associations, les écoles, les
EHPAD ou les collectivités locales », regrette-t-elle.
« Notre canton est une terre de résistance ! »
Plus localement, la candidate à la départementale partielle organisée dans le canton
de Corbeil-Essonnes, Echarcon, Lisses et Villabé estime que la Droite LR-UDI qui
gère le département de l’Essonne ne fait qu’aggraver l’austérité. « Elle nous a assommées
avec une hausse de 29 % des impôts. Elle a taillé dans le vif des dépenses pour la
jeunesse, pour le sport, pour le handicap ou pour l’environnement », reproche-t-elle
à la majorité actuelle. « Notre canton est une terre de résistance », soulignent
Elsa Touré. « A l’Assemblée Départementale, nous ferons entendre la diversité des
voix insoumises, les colères et les exigences des administrés », prévient-elle en
confirmant être « la candidate de toutes celles et ceux qui ne baissent pas les bras ».
« Rassemblés, nous pouvons gagner, nous pouvons résister », assure-t-elle.
Bernard Gaudin - 26 juin 2018