Société divers

Trop longtemps abandonné, le Cirque de l’Essonne devrait enfin connaître une réhabilitation visant à le persévérer et le valoriser. Squatté, défiguré par endroit, le site implanté entre Corbeil-Essonnes, Lisses et Villabé a jusqu’en 2023 pour devenir un parc naturel digne de ce nom.   

Véritable poumon naturel incrusté entre les communes de Corbeil-Essonnes, Lisses et Villabé, le Cirque de l’Essonne végète depuis des dizaines d’années. Jardins populaires anarchiques, squats, constructions illicites, dépôts sauvages de déchets ; le site verdoyant étalé sur 134 hectares a fait l’objet de projets divers et variés qui ont tous avorté. Défendu par des associations locales dont « Le Cirque de l’Essonne à Cœur », le vaste espace privilégié qui intéresse potentiellement les 330.000 habitants de l’agglo Grand Paris Sud (GPS) devrait enfin sortir de l’anonymat avec un plan d’aménagement de 6,5 millions d’euros visant à le préserver et le valoriser. Portée par GPS, le Département de l’Essonne, le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de l’Essonne (CAUE 91), le Syndicat Intercommunal d’Aménagement, de Rivières et de Cycle de l’Eau (SIARCE) et les communes directement concernées,  une convention signée le 26 mai 2018 prévoit un programme de travaux qui devraient se succéder jusqu’en 2023. A noter que cette année sera consacrée aux études techniques préalables et de conception de l’aménagement.    

Des travaux déjà engagés

Dans un premier temps, la réhabilitation du Cirque de l’Essonne devrait se concrétiser par des interventions de types hydrauliques, écologiques et paysagers. Viendra ensuite le temps de l’aménagement proprement dit avec la réalisation d’observatoires, de passerelles, la mise en place d’une signalétique, l’ouverture de cheminements et de parkings, l’installation de barrières, ainsi que l’implantation de jardins partagés et d’un jardin pédagogique. Depuis l’an passé, des travaux toujours en cours concernent le nettoyage du site, la réouverture de voiries, de chemins et de sentiers. Des chicanes et des barrières en bois sont désormais installées aux différentes entrées du Crique de l’Essonne.   

Bernard Gaudin - 15 juin 2018

Photo : Grand Paris Sud