Social

Un diagnostic social des familles Roms

Un diagnostic social des hommes, des femmes et des enfants se trouvant dans le campement sauvage a pu être réalisé. Il a permis d’anticiper les mesures nécessaires à la prise en charge de 87 personnes, soit 18 familles considérées comme les plus fragiles. « Toutes et tous ont bénéficié d'un hébergement en hôtel », nous a-t-on confié. « Certaines de ces familles seront suivies plus spécifiquement sur le plus long terme dans le cadre d’un parcours d’insertion associant les services de l’Etat et des mouvements associatifs comme l’Association Accueil, Coopération, Insertion pour les Nouveaux Arrivants (ACINA) et le Secours Catholique de l’Essonne », a-t-on confirmé. Dans la foulée, la Direction des Routes d’Ile-de-France (DRIF) a engagée une opération de nettoyage et de sécurisation du secteur situé à proximité du chantier consacré au Tram 12 Express.  

Bernard Gaudin - 24 mai 2019

Occupé par une bonne centaine de Roms, le campement sauvage bordant la D446 à la sortie de Courcouronnes a été évacué. Parmi les familles présentes, les personnes considérées comme les plus fragiles ont pu bénéficier d’un hébergement en hôtel après un diagnostic social.

Depuis le début de mois de mars 2017, de nombreuses familles Roms étaient installées en bordure de la D446, non loin de la Francilienne. Pour les automobilistes venant de Courcouronnes, un bien triste spectacle s’offrait à eux avec la vision d’une véritable décharge à ciel ouvert. Signé par Stéphane Raffalli (PS),  maire de Ris-Orangis, un arrêté municipal daté du 27 février 2019 a été notifié le 27 mars 2019 aux occupant du campement illicite qui étaient mis en demeure d’évacuer le site occupé en toute illégalité. Une bonne centaine de Roms dont 48 mineurs étaient installés dans ce camp il y a encore quelques jours, avant l’opération d’évacuation du 22 mai 2019 motivée par des risques importants de sécurité et d’insalubrité.